coléus

● coléus nom masculin (latin scientifique coleus, du grec koleos, gaine) Labiée des régions chaudes entourant l'océan Indien, dont diverses espèces sont aromatiques, médicinales, colorantes, ornementales ou comestibles. (Dans ce dernier cas, les tubercules sont apprêtés comme des pommes de terre.)

⇒COLEUS, (COLEUS, COLÉUS)subst. masc.

Plante (de la famille des Labiées) d'origine tropicale, cultivée pour la valeur ornementale de ses feuilles dentelées au coloris éclatant de rose bigarré de vert ou pourpre foncé bigarré de pourpre clair. La feuille décorative du Coleus Beauté de Vilemore, vineuse et verte et comme atteinte déjà par l'automne (MALLARMÉ, La Dernière mode, 1874, p. 720).

Orth. Coléus ds Lar. 19^e, Pt Lar. 1906, ROB. (et ROB. Suppl. 1970) ainsi que ds QUILLET 1965; coleus (sans accent) ds GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop. (cf. MALLARMÉ, loc. cit.). Étymol. et Hist. 1866 (Lar. 19^e). Lat. sc. coleus (J. DE LOUREIRO [botaniste portugais] Flora cochinchinensis, Lisbonne, 1790, t. 2, p. 372 d'apr. Index kewensis plantarum phanerogamarum, Oxford, 1895, t. 1, p. 583), adaptation du gr. « étui, gaine ». Fréq. abs. littér. :2.

coléus [kɔleys] n. m. invar.

ÉTYM. 1866; lat. sc. coleus, grec koleos « étui ».

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1 Bot. Plante dicotylédone (Labiacées) des régions tropicales, cultivée en serre, en appartement et en jardin pour son feuillage richement coloré, rose ou pourpre (et dans les hybrides, jaune, vert, violet), avec de nombreuses taches.

2 Techn. Matière colorante rouge qu'on tire d'une variété de cette plante (on emploie aussi l'orthographe latine coleus, sans accent).

0 Je me souviens d'une (jeune fille) au teint roux de coleus, aux yeux verts, aux deux joues rousses (…)

Proust, Sodome et Gomorrhe, Pl., t. II, p. 839.

Encyclopédie Universelle. 2012.